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Les joueurs de Wilrijk n’ont pas encore profité de leur retour au plus haut niveau. Le titre de « Ploeg van’t Stad » (Équipe de la ville) a été perdu depuis un certain temps au profit de l’éternel rival anversois et, avec un maigre total de 7 points, ils sont clairement dans le rouge. Mais tout n’est cependant pas noir pour l’équipe de l’ancien international néerlandais Dirk Kuyt. La lanterne rouge a quelque peu ranimé sa flamme, avec un jeu devenant meilleur ces derniers temps. Le stade olympique a recommencé à vibrer. Hans Vanaken et ses coéquipiers ont pu s’en rendre compte dernièrement… Selon l’analyste Patrick Goots, qui a joué tant au Beerschot qu’à Anvers « le rat mort d’il y a deux mois après sa défaite lors du derby est à nouveau bien vivant ». La remontada est-elle là ? Il faut certes encore que beaucoup d’eau coule vers l’Escaut, mais dans le football tout est possible, non ?

© Peter De Voecht/Photo News

Et venons-en justement au rival de toujours : l’Antwerp ? Le club, qui a connu des difficultés financières, se porte plutôt bien après l’ère Van Bommel. Les hommes de Jonas De Roeck terminent le premier tour à une belle troisième place avec 27 points. Malgré la perte de quelques joueurs vedettes, d’autres s’illustrent, comme le jeune gardien et international prometteur Senne Lammens, et le toujours fringuant Tjaronn Chery (36 ans). Si Anvers parvient à convertir sa perte de points face à des concurrents directs du play-off I (seulement 1 sur 15) en gain de points, il pourrait constituer un outsider inattendu pour le titre. Cela ferait un bel adieu pour Toby Alderweireld, favori du public. Mais reste à espérer que les problèmes financiers du club ne se payeront pas… cash sur le plan sportif.

Qui d’autre ?

© Dha/Photo News

L’OHL est une équipe dont on attendait beaucoup cette année. Mais chez eux, le ballon a roulé plutôt carré que rond… Le début fut pourtant prometteur avec un 5 sur 9 après un match nul contre le Beerschot et Anderlecht, et une victoire à domicile contre l’actuel leader Racing Genk. Par la suite, le moteur a calé, surtout côté offensif, ce qui s’est traduit par une quatorzième place avec 17 points en 15 matchs. Le spectre de la relégation a mis les administrateurs au travail et le départ de l’entraîneur espagnol Óscar García fut une conséquence logique. Son remplaçant est Chris Coleman, un homme que nous connaissons surtout en Belgique comme sélectionneur national du Pays de Galles, où il a tenu les rênes entre 2012 et 2017.

© Vincent Kalut/Photo News

Coleman a amené le Pays de Galles à son plus haut classement FIFA (8e) et l’a guidé en 2016 vers un tournoi majeur pour la première fois depuis plus d’un demi-siècle. C’est là qu’il a réalisé sa plus belle performance en tant qu’entraîneur. Il a atteint les demi-finales du Championnat d’Europe avec le Pays de Galles, lorsque Gareth Bale et ses coéquipiers ont éliminé les Diables Rouges en quarts de finale. Parviendra-t-il à emmener l’OHL vers les sommets ? Le nouvel entraîneur ne manque pas de confiance en lui : il affirme que l’OHL devrait être en mesure d’atteindre les play-offs I. Mais on n’en mettrait pas notre main à couper…

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Football

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