L’une des pires équipes des années 2000 et 2010
Quand on parlait des New York Knicks, il y avait deux réactions possibles : les nostalgiques des années 90 et leur défense étouffante souriaient. Les autres se moquaient et rigolaient du fait que les Knicks aient le pire bilan de la NBA entre 2000 et 2020, avec seulement 40% de victoires. A peine entrecoupée d’une période victorieuse mais somme toute décevante avec Carmelo Anthony, cette ère a souvent été synonyme de défaites, d’illusions perdues, de changements de coachs et de management réguliers. Même le grand Phil Jackson s’y était cassé les dents.
Un recrutement et des transferts intelligents
La remontée des Knicks vers le top de la conférence Est a commencé lors de la saison 2019-2020, après la signature de Julius Randle et la draft de RJ Barrett. L’équipe atteint les playoffs pour la première fois depuis 2013. Après une année suivante décevante, les Knicks trouvent leur messie en Jalen Brunson et construisent de manière intelligente autour de leur meneur, en mettant l’accent sur la défense et la complémentarité : Josh Hart, Donte DiVincenzo, OG Anunoby, ou encore Isaiah Hartenstein. La continuité est aussi de mise : le coach Tom Thibodeau est présent depuis 2020, tout comme Leon Rose, le président des Knicks, grand artisan de ce retour au top.
Karl-Anthony Towns pour passer un cap
Les Knicks ont secoué la NBA cet été en transférant Julius Randle et Donte DiVincenzo pour jeter son dévolu sur Karl-Anthony Towns, la superstar des Minnesota Timberwolves. L’arrivée de l’intérieur a été réalisée pour offrir une option offensive supplémentaire et tailler un effectif pour espérer battre les Celtics, champions NBA en titre. Dans tous les cas, titre ou pas dans les prochaines années, les New York Knicks sont redevenus une des meilleures équipes de la conférence Est.