11 septembre 1984. Voilà la première date à laquelle deux équipes NBA se sont affrontées hors des Etats-Unis. C’était à Milan et l’histoire retiendra la victoire des Phoenix Suns face aux New Jersey Nets (148-121). Depuis, des dizaines et dizaines de matchs ont été organisés hors des frontières US.
Londres en première ligne
Si des matchs de saison régulière sont organisés au Japon dans les années 90, il faut attendre 2011 pour en voir une en Europe, à Londres plus précisément. Deux matchs en back-to-back sont tenus entre les Toronto Raptors et les… New Jersey Nets (encore eux). Peu importe l’attractivité de l’affiche (comme un pauvre New York Knicks – Detroit Pistons en 2013) ou les prix, la salle est comble. La NBA déménage pourtant son match européen en 2020 à Paris.
Paris et son attractivité
La France et la NBA, c’est une grande histoire d’amour. « La France a toujours été un marché formidable pour la NBA et il y a bien évidemment beaucoup de joueurs français », expliquait Adam Silver, le patron de la Ligue en janvier 2019. Car si la NBA organise des rencontres à l’étranger, c’est aussi pour exporter son business et celui de ses partenaires. Choisir Paris depuis 2020, c’est également associer l’image culturelle et glamour de Paris avec sa Ligue. Ces matchs sont une véritable vitrine et permettent aussi aux fans de toucher le rêve de voir un match NBA. Mais il faut aussi avoir la chance d’obtenir un billet… et payer le prix fort.
Wembanyama et les Spurs à Paris
Vu les distances, il était logique que ce soient des équipes de la conférence Est qui se déplacent en Europe. Mais avec la draft de Wembanyama en 2023, il était écrit que les Spurs allaient jouer un jour un match dans la capitale. C’est désormais prévu dès 2025 et pour atténuer le long déplacement du Texas à l’Ile-de-France, ce sont deux matchs qui seront organisés en seulement 3 jours. Une aubaine pour les fans… et pour le business de la NBA !
