Avoir gagné tout ce qu’il y avait à gagner ; voilà en résumé la carrière de Novak Djokovic. Le numéro sept au classement de l’Open d’Australie a déjà levé dix fois le trophée du vainqueur à Melbourne, mais sa soif de victoire semble loin d’être rassasiée. L’homme, qui a mis fin à sa carrière l’an dernier en remportant un titre olympique, joue désormais uniquement pour lui-même, pour les records et pour ses fans. Sa victime en quarts de finale fut Carlos Alcaraz, 21 ans, l’homme qui, après la finale olympique perdue à Paris, a dû une fois de plus reconnaître la supériorité du Serbe de 37 ans, qui s’est imposé avec 4-6, 6-4, 6-3 et 6-4.
Voilà donc que Djokovic poursuit sa route vers les demi-finales, tout proche d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire du tennis. Le Serbe est désormais à deux doigts de remporter son 100e titre ATP et son 25e Grand Chelem.
Ceci dit, tout n’a pas été rose pour Djoko. Le colosse n’est pas indestructible : lors de son match contre Alcaraz, le vieux briscard de la raquette a dû faire appel à un médecin pour soigner une blessure. Des maux et douleurs sur lesquels Novak n’a pas voulu trop s’étendre après sa victoire. « Si j’avais perdu le deuxième set, il y aurait eu de réelles chances que je ne sois plus revenu sur le court », a expliqué le Serbe. Mais il a donc ensuite gagné le deuxième set et, soudainement, Novak s’est remis à bouger comme dans ses plus belles années. À ce propos, John McEnroe, autre légende du tennis, a finement remarqué que Djokovic parvient toujours à surprendre tout le monde. « Ce n’est pas la première fois que Novak nous impressionne comme cela », a déclaré « Big Mac ».
Djoko peut-il finir le travail ?
Nous aurons un début de réponse à cette question ce vendredi, lorsque Djoko affrontera Alexander Zverev. Un sérieux client, cet Allemand, qui atteint pour la neuvième fois de sa carrière les demi-finales d’un tournoi du Grand Chelem, mais sans encore avoir jamais remporté le moindre titre.
Si Djokovic franchit cette nouvelle étape, il lui restera bien sûr la finale. Et là, le grand favori est l’Italien Jannik Sinner, numéro 1 mondial. Que nous réserve l’histoire ? Nous le saurons dimanche…