Des gestes déplacés et des noms d’oiseaux : les circuits de F1 tout comme les autres tracés de sport automobile ne sont manifestement pas épargnés par les comportements non désirés, un peu comme le sont nos routes de tous les jours, malheureusement. Dans ce cadre, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) avait déjà décidé en 2024 de durcir ses règles autour de ces grossièretés, mais elle va en remettre une couche cette année, car elle estime que les efforts des pilotes restent insatisfaisants.
L’organisation a donc publié une nouvelle version du Code sportif international. Il s’appliquera à toutes les compétitions, dont la F1.
De lourdes amendes
Désormais, toute infraction au règlement sera sanctionnée par une lourde amende qui pourra aussi être assortie de retrait de points ou d’une suspension. Ça ne rigole donc pas. Les amendes encourues oscillent ainsi entre 10.000 et 15.000 euros pour la première infraction, de 20.000 à 30.000 euros en cas de récidive et même de 30.000 à 45.000 euros pour un troisième comportement inadéquat.
Mais ça, c’est pour les amendes « normales ». En effet, pour les pilotes de F1 qui gagnent des millions, ces amendes seront multipliées par quatre et par trois pour les pilotes engagés dans le Championnat du monde des Rallyes (WRC) ou d’endurance (WEC). Pour les Championnats de rallyes régionaux, c’est un coefficient 2 qui sera appliqué.
Les pilotes mécontents
Bien entendu, cette annonce a provoqué un nouveau tollé chez les pilotes professionnels, comme ça avait déjà été le cas en 2024. On se souvient d’ailleurs que Max Verstappen avait du prester des travaux d’intérêt général ou que Charles Leclerc avait du payer une amende après avoir juré en conférence de presse.
Il faudra voir comment la FIA réagira aux appels des pilotes qui demandent qu’une distinction soit faire entre une insulte envers autrui et un juron « usuel ». Mais pas sûr que le président de la FIA, Mohamed Ben Sulayem, l’entende de cette oreille…
