La semaine dernière, les offres de rachat pour le club du standard de Liège devaient être rentrées pour examen et choix d’un repreneur. Selon les informations recoupées du groupe Rossel, plusieurs offres seraient sur la table, mais toutes ne sont pas nécessairement recevables. La banque d’investissement Moelis & Co qui a réceptionné les offres reste particulièrement discrète sur les dossiers réceptionnés tout comme les dirigeants actuels du club.
Jusqu’ici, on pensait qu’il y avait quatre offres de rentrées. Mais il y en aurait au moins une cinquième, totalement secrète celle-là. Elle serait le fait d’un consortium d’investisseurs européens dans le football et, en coulisses, ce groupement serait coordonné par Lucien D’Onofrio, ancien vice-président du Standard.
Un retour ?
L’offre est bien réelle et ce qu’il faut savoir maintenant, c’est si celle-ci est bel et bien recevable par les financiers de la banque Moelis & Co et par les dirigeants du club. Il faut rappeler que Lucien D’Onofrio jouit d’une très grande sympathie de la part des supporters et qu’il est très bien introduit dans les milieux politique et économique.
Selon les informations, l’offre se monterait à environ 23 millions d’euros. Celle-ci est assortie d’un « cash out » dès la signature, de la reprise de la dette du club ainsi que d’un éventuel « discount » en fonction de comptes du club en fin de saison. Il faudra voir si ce plan reçoit la bonne oreille des banquiers. A priori, l’offre du consortium piloté par D’Onofrio est jugée intéressante. Mais la tâche reste immense avec les pertes de l’an dernier (25 millions d’euros) et celles de l’année précédente (20,3 millions d’euros). Les frais de fonctionnement sont aussi énormes avec une masse salariale de 36,3 millions d’euros l’en dernier. Des mesures ont été prises, mais la dette se chiffre encore à 34,4 millions d’euros.
Si D’Onofrio est confirmé, il va devoir mettre la main au portefeuille, car les frais de trésorerie sont estimés à 15 millions d’euros pour cette saison, 21 millions pour celle de 2025-2026 et 25 millions pour celle de 2026-2027. Et on n’a pas encore parlé des transferts. Les chantiers sont nombreux, entre finances et relance sportive digne de ce nom. A suivre…