Aujourd’hui, les réseaux sociaux font la pluie et le beau temps. Et la communication de certains passe désormais davantage par ces canaux. Est-ce toutefois le cas de Tadej Pogacar ? On peut se poser la question à la suite de la séquence filmée par Tim Wellens, son coéquipier, et dans laquelle on voit un coureur tout de noir vêtu et qui s’attaque aux pavés du nord. Le symbole est fort.
Et le fait est là : Pogacar s’est bien aventuré dans cette rude tranchée de 2.300 mètres au cœur du Bois de Wallers. Et il semble en forme puisqu’on entend même Tim Wellens crier « pas si vite ! ». Ou alors, c’est pour le film…

Une participation ?
Faut-il voir cette incursion comme une simple balade ou alors comme un vrai entraînement en vue d’une participation ? A priori, Paris-Roubaix n’est pas inscrit au programme du champion de l’équipe UEA. Il faut dire que l’homme dispute déjà quelques solides classiques, comme Milan-Sanremo le 22 mars, le GP de l’E3 le 28 mars, le Tour des Flandres le 6 avril, la Flèche wallonne le 23 avril et Liège-Bastogne-Liège le 27 avril. Pogacar rajouterait-il l’enfer du nord le 13 avril ? Tout est possible pour ce boulimique. D’autant qu’il avait déjà laissé planer le doute en décembre dernier lors d’une interview, avançant que sa décision n’était pas encore prise…
Mais il n’empêche, si Tadej Pogacar décide d’aligner son vélo sur le départ du prochain Paris-Roubaix, cela signifie une bataille au sommet, avec Mathieu van der Poel (double tenant du titre) et Wout van Aert.