Le processus du rachat du Standard se poursuit. Le 21 janvier dernier, les offres des éventuels repreneurs devaient être sur la table des responsables du club de Sclessin et de la banque d’investissement Moelis & Co avec laquelle ceux-ci travaillent. Les offres rentrées ont été celles du millionnaire américain Glenn Straub, d’un groupe d’investissement basé à Abu Dhabi et – surprise ! – d’un consortium d’investisseurs emmenés par… Lucien D’Onofrio, l’ancien vice-président exécutif du club.
Depuis, le processus se poursuit gentiment en coulisses et on apprend qu’on devrait bientôt y voir plus clair. Car des informations devraient enfin être connues quant à l’avancement du processus de décision A-CAP et Moelis puisque ce sont eux qui doivent faire le choix d’un candidat.
Deux offres ?
Il ne resterait d’ailleurs plus que deux offres dignes de confiance sur la table : celle du groupe d’investissement basé à Abu Dhabi et qui se chiffrerait entre 15 et 20 millions d’euros et celle du consortium emmené par Lucien D’Onofrio et qui mettrait sur la table autour de 23 millions d’euros.
En fonction du contenu des dossiers, il faudra voir quelle orientation A-CAP et Moelis privilégieront pour poursuivre des négociations exclusives pour la reprise du Standard. Cela dit, ce n’est pas parce qu’il y a des négociations exclusives que le rachat sera acté. Il s’agit de négociations difficiles, parfois lentes et qui peuvent capoter à tout moment.
Mais l’objectif des Américains est de finaliser la vente selon le calendrier imaginé, c’est-à-dire au plus tard pour le mois d’avril. À suivre…