On commence sérieusement à se poser des questions sur la revente du Standard de Liège. En effet, théoriquement, les offres devaient être rendues publiques la semaine dernière, mais le propriétaire américain, A-CAP, ne donne plus signe de vie.
On apprend que depuis plus de dix mois, une offre discrète émane d’investisseurs américains, mais que, contrairement aux rumeurs, cette proposition n’implique pas Lucien D’Onofrio, bien que de nombreux supporters espèrent son retour. Cette offre, représentée par deux Liégeois et un Français, propose un montant avoisinant les 24 millions d’euros en cash et s’engage à reprendre une partie des dettes du club, estimées entre 30 et 40 millions d’euros.
Des visages européens pour une offre américaine
Derrière cette offre se cacheraient Frédéric Jacquet (ancien directeur général de l’aéroport de Liège), Christophe Corteil (expert en développement commercial) et Anouar Hassoune (spécialiste financier). C’est ce dernier qui chargé des négociations avec Moelis. Ces trois figures travailleraient depuis près de dix mois dans l’ombre apprend-on, maintenant une discrétion totale sur leurs démarches.
Les propriétaires actuels du Standard, représentés par A-CAP, ne donnent plus signe de vie. Les raisons de ce silence restent floues : les offres sont-elles jugées insuffisantes ? Les vendeurs ont-ils changé de stratégie ? Ou cherchent-ils à faire monter les enchères ?
De bonne source, on sait que les Américains auraient été séduits par l’image du club et ils auraient évoqué l’exploitation d’une véritable marque sur le modèle US. On ne connaît évidemment pas les détails du projet, mais il semble que ces Américains voient la Belgique comme une terre de talents et ils souhaiteraient placer la formation des jeunes au cœur de leur stratégie. Il faudra donc voir ce qu’A-CAP décide puisqu’il y aussi l’autre offre retenue par la banque Moelis, celle émanant des investisseurs basés aux Émirats.
Très bien, mais il y a urgence toutefois, car, pendant ce temps, le club doit faire face à des échéances cruciales, comme l’obtention de la licence pour la prochaine saison. L’arrivée d’un nouvel actionnaire pourrait tout changer, mais pour l’heure, l’avenir du Standard reste toujours incertain.
