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Le Vendée Globe est une course à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance, considérée comme l’une des plus difficiles au monde. Tous les quatre ans, les skippers s’élancent des Sables-d’Olonne pour un tour du monde éprouvant, où seuls les plus aguerris parviennent à franchir la ligne d’arrivée.

Charlie Dalin, Violette Dorange et « Denis le Belge »

De la folle victoire de Charlie Dalin à la médiatisation de la jeune Violette Dorange, la dernière édition du Vendée Globe a tenu toutes ses promesses. À son échelle, Denis Van Weynbergh a écrit sa légende. Certes, son arrivée tardive aux Sables-d’Olonne l’a classé hors délai. Toutefois, comme il s’est plu à le rappeler tout au long de son périple : « Au Vendée Globe, on peut être dernier mais pas perdant. »

© Boue Sebastien / Photo News

C’est dans cet esprit que le skipper de 57 ans a réalisé son tour du monde, le terminant avec un jour de retard sur la limite autorisée et… 53 jours après le vainqueur de l’épreuve. « Au final, je suis le premier Belge à faire le tour du monde à la voile. Être classé ou pas, c’est un détail. Les autres ont fait la course. Moi, j’ai écrit mon histoire et peut-être celle du Vendée Globe », a-t-il précisé en conférence de presse.

Avant Denis Van Weynbergh, un autre Belge s’était lancé dans l’aventure du Vendée Globe. En 1996-1997, puis en 2000-2001, Patrick de Radiguès s’était essayé à l’Everest des mers. À chaque tentative, il a été contraint à l’abandon.

Entre pleurs et crises de nerf

De son côté, Denis Van Weynbergh a tenu bon. Confronté à de nombreux problèmes techniques durant son odyssée, le natif d’Ixelles a gardé la tête hors de l’eau, sans jamais céder. « Au-delà de la voile, tu découvres plein de choses sur toi. Je n’ai jamais autant pleuré ni fait autant de crises de nerfs. »

Célébré comme un héros, le navigateur se dit « toujours sur un nuage », même s’il commence tout doucement à « sentir un peu de fatigue. » Denis la Malice, comme l’ont surnommé les équipes du Vendée Globe, a apporté un peu de belgitude et de légèreté à une course en solitaire réputée pour sa difficulté.

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Voile

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