Alors que les discussions semblaient piétiner depuis des semaines avec des investisseurs venus du Moyen-Orient et des États-Unis, le Standard de Liège a annoncé avoir trouvé un candidat exclusif pour son rachat. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la surprise de taille : c’est Giacomo Angelini, le directeur général du club depuis le départ de Pierre Locht, qui est désormais en pole position pour en devenir le nouveau propriétaire des Rouches.
Le club a officialisé un accord de principe avec Angelini et son actionnaire actuel, A-CAP, via un communiqué publié sur son site. Il y est question d’une « nouvelle étape » dans la vie du Standard, à travers une transition qui verrait A-CAP céder ses parts à une holding belge contrôlée par Giacomo Angelini. Cette société aurait pour mission de s’entourer d’investisseurs, idéalement issus du tissu local. Ce qui signifie donc que pour que l’affaire se fasse, il faudra attirer d’autres partenaires. Reste à savoir si l’intéressé dispose déjà de soutiens concrets ou s’il démarre cette quête d’actionnaires à partir de rien. Pour l’heure, l’identité des investisseurs potentiels n’a pas été révélée.
Une issue inattendue
Depuis plusieurs mois, A-CAP réclamait près de 50 millions d’euros pour céder le club, une somme jugée excessive par les candidats étrangers qui avaient en tête une valeur réelle bien inférieure. Les tractations étaient donc bloquées, mais en coulisses, une autre solution a manifestement pris forme.
Dans un communiqué, Giacomo Angelini a tenu à remercier A-CAP pour son accompagnement. Il évoque la complexité de la situation et souligne la nécessité d’une structure stable pour l’avenir du club. Il promet également de présenter plus en détail le projet aux supporters dans les prochaines semaines.
Une transition en douceur ?
Du côté d’A-CAP, on affiche un optimisme mesuré. L’assureur, qui traverse lui-même une période délicate aux États-Unis, affirme vouloir assurer une reprise en douceur et pérenne pour le Standard. Pour David Shaw, gestionnaire de portefeuille chez A-CAP, ce projet incarne « une compréhension de l’ADN du club et de son ancrage dans la communauté liégeoise ». Le groupe américain se dit également « fier d’avoir accompagné le Standard » et s’engage à transmettre le flambeau de manière à préserver la stabilité sportive et institutionnelle du club. À voir dans les prochaines semaines si la fumée blanche apparaît ou pas.
