Décidément, ce tracé du Giro se sera fait attendre. Alors que celui du Tour de France est déjà connu depuis octobre 2024, il aura fallu attendre jusqu’à cette mi-janvier pour découvrir le parcours. Pourquoi ? Tout simplement parce que le point de départ en Albanie était incertain, du moins jusqu’à aujourd’hui.
L’épreuve démarrera donc en Albanie (à Durrës avec une première arrivée à Tirana) avec trois étapes qui devraient déjà esquisser une sélection des meilleurs espoirs pour la fin de la course. Car sur ces trois étapes, deux seront dédiées aux punchers tandis que la troisième sera un premier contre la montre certes court, mais intense. De quoi déjà garantir une belle valse du maillot rose.
Les montagnes
Le retour des coureurs en Italie pourrait profiter aux sprinters, mais dès la 7e étape, c’est la montagne qu’il faudra affronter avec une arrivée à Tagliacozzo (jusqu’à 14% de dénivelé). Il faudra aussi suivre la 9e étape qui prendra des airs de Strade Bianche avec 30 km de graviers blancs et une arrivée au cœur de Sienne.
La deuxième partie de la course imposera un deuxième contre la montre, mais aussi une incursion en Slovénie, terre du vainqueur de l’an dernier, Tadej Pogačar. Un signe ? La suite en tout cas sera l’affaire des montagnards avec, la dernière semaine, quatre étapes redoutables avec à chaque fois des arrivées au sommet : San Valentino (16e étape, 4.800 m de dénivelé), à Bormio (17e étape), à Champoluc (19e étape) et à Sestrières (20e étape) après avoir du grimper le Colle delle Finestre (18,5 km à 9,2% et 2.178 m d’altitude).
Qui pour gagner ?
Il va donc y avoir de la concurrence pour succéder à Tadej Pogačar. Il est probable que la bataille se jouera entre Primoz Roglic, Adam Yates, Juan Ayuso, Mikel Landa, Romain Bardet, David Gaudu, Richard Carapaz et, bien entendu, Wout van Aert. Jonas Vingegaard ne participera en revanche pas au Giro, mais bien à la Vuelta, comme au Tour de France. Rendez-vous le 9 mai 2025 pour le départ !
